Résultats et suivi

La période postopératoire

 

images?q=tbn:ANd9GcTWinkBPJ-7YmQzIQ3_MC1uDo9EZSup0_7Do_YZUyxMnj-6Mbb5xwCe qui se déroule après l'intervention est souvent mal expliqué et non pris en considération.

 

Techniquement

L'opération est Indolore mais on ressent, le jour même, une sensation de picotement pendant 2 à 5 heures, semblable à celle provoquée par un cil, un larmoiement, une sensation de brûlure... La vision est floue.

La récupération visuelle est correcte dès le lendemain et s’améliore rapidement pendant les quelques jours qui suivent. Stabilisation en quelques mois. Parfois il existe une asymétrie ou une gène de très près ou de très loin la conduite et la reprise du travail sont le plus souvent, possibles dès le lendemain du LASIK.

 

 

2 consultations au moins après le LASIK 

- Les premiers jours : pour voir la cicatrisation et vérifier le volet.

- Avant 4 mois : pour apprécier le résultat visuel final.

 

 

Quels sont les résultats du LASIK et de la PKR ?

 

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fleche.png 98 % des cas : élimination des lunettes avec un seul traitement

 

fleche.png 95 % des cas : plus de correction complémentaire

 

fleche.png 2,5 % des cas  : un traitement laser complémentaire peut être nécessaire

 

 

fleche.png 0,5 % : un aléas survient (voir le chapitre)

 

fleche.png Des effets secondaires sont possibles, surtout en fortes

amétropies généralement ils s'estompent en plusieurs mois

 

fleche.png En PKR la récupération visuelle est plus lente mais déjà équivalent à 6/10 dès la seconde semaine. Au final elle sera équivalent à celle procurée plus rapidement  par le Lasik.

 

 

Résultats et satisfaction

Depuis son apparition il y a une vingtaine d'années, la chirurgie oculaire au laser Excimer connaît une immense popularité : près de 20 millions de personnes y ont eu recours !

 

 

Connaît-on bien ses effets secondaires et leur impact sur le quotidien des opéré(e)s ?

Dans le monde, 95,4 % des patients opérés au Lasik sont satisfaits de leur vision, ont révélé début 2012 des chercheurs du Storm Eye Institute of the Medical Center of South Carolina. Ils ont effectué une importante revue de la littérature scientifique, passant sous la loupe 3 000 articles publiés entre 1998 et 2008.

 

Une étude de l'Université de Montréal présente un taux de satisfaction de 98 % un an après l'intervention et ce, malgré des effets indésirables sujectifs ou objectifs.

 

Les données prédictives sont de plus en plus précises  et correspondent bien à la qualité de vie attendue . Les travaux d'Alio font autorité  et révèlent 10 ans après opération de très bons résultats même pour des hautes myopies. Les britanniques confirmant ces points pour toutes les myopies sur une étude de 5 ans . En PKR un recul de 14 ans montre l'innocuite du procédé .

 

L'insatisfaction n'était pas liée à la qualité de la vision, mais au besoin de retouche. Les effets secondaires ne sont pas des échecs mais des symptômes directement liés au traitement. La plupart disparaissent après des mois si l'intervention a été bien conduite. Parfois ils persistent plus longtemps voire peuvent devenir très génants (halos, diffraction, images peu résolues ...).

Le taux de personnes souffrant d'un tel état plus d'un an après l'opération est très faible mais assez mal connu : environ 1 %. En revanche si il y a un problème avec l'opération une retouche peut être nécessaire et parfois la gène persiste .

 

L'European Society of Cataract and Refractive Surgeons (ESCRS) lance aujourd'hui "LASIK Safe in Our Hands" (http://www.LASIKSafeinOurHands.com), une nouvelle campagne de sensibilisation visant à assurer que les personnes qui considèrent l'option de la correction de la vision au laser puissent accéder à des informations exactes et actuelles. Les résultats d'un récent sondage réalisé sur 1 000 personnes à travers l'Europe (Opinion Health, 2010) mettent en évidence ce besoin d'une meilleure information sur la chirurgie oculaire réfractive au laser.

 

L'enquête a montré que plus de 80 % des personnes interrogées émettent des réserves concernant cette procédure. Près d'une personne sur trois affirme que cette précaution à l'idée de subir une correction de la vision au laser est principalement due à un certain degré de peur, tandis qu'un tiers des personnes interrogées pensent manquer d'informations.

Cela représente un net contraste par rapport aux opinions des personnes qui ont déjà fait l'expérience des bénéfices du LASIK et qui soutiennent cette procédure quasi unanimement - une énorme proportion (98 %) confirme en effet être prête à la recommander à d'autres personnes.

 

La PKR ou le Lasik constitue un bon traitement de l'ésotropie ( strabisme ) purement réfractive associée à une hypermétropie modérée de l'adulte jeune.

 

Une chose est certaine la fréquence décroît avec la sophistication des moyens employés.

 

 

Que devient plus tard l'œil opéré de Lasik ?

 

images?q=tbn:ANd9GcR5_OUrn-TqY-M6LCK8jWffyXLHuo6hD6JFabdhBr6WIqfEpZqaLa Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis entreprend depuis 2008 une vaste étude pour y voir plus clair sur la période postopératoire. En effet dans les pays anglo saxons il y a dissociation entre les métiers. La plupart du temps les candidats passent entre les mains d'opticiens ou d'optométristes et arrivent au bloc opératoire sans entretien ni examen par le chirurgien. Parfois cet opérateur n'a jamais vu le patient et il ne le reverra pas.

 

Cette attitude est classique mais laisse des patients très isolés car les consultations médicales sont coûteuses et souvent non remboursées là-bas. Il existe donc une dissatisfaction potentielle non liée à la qualité des opérations mais à la faiblesse du suivi et de la prise en charge.

 

 

Les médecins se font aussi opérer !

Selon un sondage effectué en 2007 auprès des membres de l'American Society of Cataract and Refractive Surgery (ASCRS), présenté en avril 2008 à Chicago, les ophtalmologistes sont quatre fois plus nombreux (23 %) à subir une chirurgie réfractive que la population générale.